K'ARTS

No comment Chorégraphie : Changho Shin   Inspiré par le nouveau programme éponyme sans commentaire d'EuroNews, Shin Changho a créé No Comment en partant du principe qu'une image vaut mieux qu'un long discours et qu'elle reflète la société sous un angle plus neutre. Guidé par cette philosophie, il cherche à susciter des discussions parmi le public sur le but fondamental de la vie et à révéler sa vérité par le biais de l'art abstrait. No comment est une véritable transe qui donne à voir une accumulation d’énergie saisissante portée par 10 danseurs masculins qui réalisent ici une performance physique inouïe. L’énergie des corps est portée de manière intime par la pulsationcontinue de la musique qui en fait un spectacle hypnotique.   Bow Chorégraphie : Misook Jeon   Bow est une œuvre dont le motif s'inspire de la signification socioculturelle de la salutation, un geste quotidien. La salutation coréenne, qui consiste à incliner la tête et à baisser le corps, signifie un respect intériorisé pour les autres, mais elle a parfois une signification ambivalente en tant qu'acte habituel. La chorégraphe, Mi-sook Jeon, examine de manière critique les nuances complexes et la nature ambivalente de ces gestes apparemment simples. Avec des sensibilités modernes, l'œuvre incarne l'esthétique de l'arc coréen, créant un langage corporel unique qui reflète les subtilités du comportement humain. La performance révèle également la beauté de l'espace vide, qui est un aspect clé de l'esthétique coréenne, avec l'éclairage et les arts de la scène qui ajoutent au charme formateur coréen de la pièce. ""BOW"" semble être une œuvre picturale qui explore les significations complexes et la beauté de l'acte de saluer dans la culture coréenne.   Deotbaegi Blues Chorégraphie : Duck Ki Ahn   Le Deotbaegi est une danse folklorique représentative de la région de Yeongnam connue sous le nom de Madangchum. Les différents types de cette danse comprennent la danse Yangban, la danse Malttugi, la danse Mundungi, la danse Hakchum et la danse Bukchum. Les danseurs explorent les caractéristiques et les types de Deotbaegi et les expriment à travers leurs propres mouvements. En combinant ces mouvements avec la musique blues américaine, ils créent un nouvel espace, évoquent des émotions subtiles et réalisent de nouvelles textures et formes.